This paper analyses the way in which, when urban wastelands are left unused, the initial relationships between the owner and the municipality become more complex. The opportunities offered by brownfield sites favour their appropriation by individuals or associations, with or without cultural goals. This process creates new forms of territorial regulation. Such change will be discussed through two case-studies : the “Flon” in Lausanne and the “Belle de Mai” in Marseilles, which share similarities in spite of their differences.
Cet article analyse la manière dont le temps de veille de la friche urbaine complexifie les rapports public-privé initiaux entre la municipalité et le propriétaire. La permissivité de la friche est propice à l'émergence de processus d'appropriation de la part d'individus ou d'associations, à vocation culturelle ou non, qui façonnent de nouvelles formes de régulations territoriales. Cette dynamique est discutée à travers deux études : la plateforme du Flon à Lausanne et de la Friche de la Belle de Mai à Marseille, qui montrent des similarités malgré leurs différences.
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