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Participation populaire et grand project urbain: Le cas du Proyecto Ribera Norte, Concepción, Chili

  • Autores: Diana Mosovich Pont-Lezica
  • Localización: Géocarrefour: Revue de géographie de Lyon, ISSN 0035-113X, Vol. 81, Nº. 2, 2006 (Ejemplar dedicado a: Public-privé: enjeu de la régulation des territoires locaux), págs. 121-126
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      The Costanera, located 300 metres from downtown Concepción and ignored by the real estate market, was settled by a marginal population. In the late 1980s, the deregulation of land use by Pinochet's governement and the need to increase the supply of urban land raised the value of this district in the eyes of local authorities and investors. They envisaged a large-scale urban project, marking out the Concepción Metropolitan Area within the MERCOSUR countries. Scarred by years of repression, the residents, invoking new laws favouring participation, organised themselves through their associations to negotiate to remain in Costanera. But the laws limit participation to symbolic functions. The authorities delayed their decisions, and conflict soon broke up the neighbourhood movement. Only a third of the residents managed to obtain a dwelling in the Social Housing Relocation Project. Local and regional authorities recovered a large part of the value of the land, by expropriating the inhabitants' plots and selling them for a much higher price than the original one. The former inhabitants were assigned only 12 of the 140 hectares that they had once occupied.

    • français

      Longtemps délaissé par le marché immobilier, le secteur Costanera, à 300m du centre-ville de Concepción, a accueilli une population démunie. Vers la fin des années 1980, la dérégulation des utilisations du sol urbain effectuée par le gouvernement de Pinochet et le besoin d'accroître son offre ont valorisé ce secteur aux yeux des autorités locales et des investisseurs. Elles envisagèrent un grand projet de ville, qui donnerait à l'aire métropolitaine de Concepción sa place dans l'espace du MERCOSUR. Marqués par les années de répression, les riverains, s'appuyant sur les nouvelles lois préconisant la participation, se sont organisés autour de leurs associations pour négocier leur maintien dans les lieux. Mais les lois limitent la participation à des fonctions symboliques. Les autorités ont retardé leur décision et le conflit n'a pas tardé à fracturer le mouvement des riverains. Seul un tiers d'entre eux a réussi à obtenir un logement dans le projet social de relogement. Les autorités locales et régionales ont récupéré une grande partie de la valeur des terres, en s'appropriant des terrains des riverains et en les vendant à prix fort. Les habitants se sont vus assigner 12 des 140 ha qu'ils occupaient auparavant.


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