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Resumen de Continuité et innovation littéraire en Angleterre au XIIe siècle: la prédication de la "militia Christi"

Stephen Morrison

  • français

    De façon générale, la critique littéraire de l'Angleterre des XIIe et XIIIe s. tend à souligner la position clef qu'occupent les textes connus sous le nom de « Katherine Group » dans la discussion de la survie de la tradition littéraire vieil-anglaise. De plus, elle associe cette prédilection pour la composition en langue vernaculaire avec le sud-ouest du pays, aux dépens d'autres régions. Cependant, le témoignage de l'Ormulum, un texte quelque peu négligé de la deuxième moitié du XIIe s., laisse penser que cette prise de position manque d'équilibre. A partir d'une comparaison de la présentation d'un topos - celui de la Militia Christi - central à l'Ormulum et à l'oeuvre de l'abbé AElfric, le plus important des sermonnaires vieil-anglais, dont le programme d'instruction fut conservé par des générations successives après sa mort -, je m'efforce de démontrer que cette notion de « survie » est susceptible d'une interprétation différente. En même temps, je suggère que l'activité littéraire traditionnellement associée au sud-ouest du pays a fait également partie de la vie intellectuelle de la région du sud-est de l'Angleterre.

  • English

    English literary historians of the twelfth and thirteenth centuries have for long sought evidence for the continuity of the Old English literary tradition in the texts known collectively as the Katherine Group and in related texts. They have further identified the south-west of the country as the hub of this persistent interest in vernacular activity. However, detailed consideration of one important but neglected mid-to-late twelfth-century text, the Ormulum, suggests that this picture is imbalanced. By comparing the verbal articulation of the Militia Christi, a topos central to the work of Orm and to abbot IElfric, the most prolific of late Old English homilists and the one whose works were carefully preserved by successive generations after his death, I attempt to show that the estimate of the strength of the older vernacular tradition has been overstated. It is also part of my purpose to suggest that literary activity in the south-east of the country was as vigorous as that claimed for the south-west.


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