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Frères et membres du corps du Christ: les fraternités monastiques dans les "typika"

  • Autores: Amélie Bébén
  • Localización: Cahiers de civilisation médiévale, ISSN 0007-9731, Vol. 44, Nº 174, 2001, págs. 105-119
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      Among the whole words used in the language of kinship, Christians, and above all monks, choosed "brotherhood" to express the bonds by which they were united, while in the same time requiring of their members to forget their own relatives. This double necessity, to encourage solidarity between the monks to ensure the material surviving of the monastery, but to discourage their intimacy not conform to the monastic ideal of spirituality, is a well-known problem from the authors of the Byzantine typika.

      By studying the terms used by them to qualify their members and the rules concerning the relations between monks, this articles stresses on a paradox that determines the evolution of Byzantine monasticism; a paradox which has one of its most important expression in the prohibition of an other kind of brotherhood, however a spiritual one even if different in its implications, that is adelphopoiia. From this idea, the article tries to get the reality of such a practice inside the monastery and ends with the hypothesis of a possible bond between the more and more important prohibitions of adelphopoiia in the typika and the real progress of the charistikè.

    • français

      De tous les termes de parenté, la fraternité est l'un de ceux que le christianisme, et le monachisme en particulier, a choisi d'emprunter au monde, tandis même qu'il exigeait de ses adeptes de ne plus se reconnaître de parenté. Dilemme connu des higoumènes, et plus largement des rédacteurs de typika byzantins, que cette double nécessité : encourager la solidarité des moines pour garantir la pérennité, matérielle, du monastère; décourager leur intimité pour répondre à l'exigence de spiritualité, consubstantielle au monachisme ; éteindre tout sentiment profane pour atteindre le sens du divin.

      A travers l'étude du vocabulaire usité par les typika pour évoquer la fraternité de leurs moines, et le dépouillement des règles régissant leurs relations, cet article se veut ainsi l'étude d'un paradoxe qui a conditionné l'évolution du monachisme byzantin et qui atteint son paroxysme dans l'interdiction d'une autre fraternité spirituelle : l'adelphopoüa. Une fraternité dont ce travail tente ensuite de saisir la réalité dans le cadre monastique pour finalement orienter le sujet vers une étude des possibles contingences entre la radicalisation des prescriptions monastiques à l'égard de l'adelphopoüa et les progrès manifestes du charisticariat.


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