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Terre d`élevage ao "nature préservée" en zone centrale des parcs nationaux français des Alpes du Sud?

  • Autores: Lionel Laslaz
  • Localización: Méditerranée: Revue géographique des pays méditerranées, ISSN 0025-8296, Vol. 107, Nº. 3-4, 2006 (Ejemplar dedicado a: Nouvelles dynamiques du développement rural dans les Alpes du Sud), págs. 53-66
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      This article aims to show how the national parks of the southern French Alps have moved from an implicit rejection of agriculture towards an integrated perspective of that same activity. This evolution was shaped by both the retreat of farming and by the financial and technical support, including the patrimonalization of territorial markers. When Écrins (1973) and Mercantour (1979) national parks were created, the presence of farming in the central zone was perceived as a hindrance to nature protection. This view still remains widespread in certain scientific circles. The farmers, by their fundamental role in maintaining Alpine landscapes and their local economic activity considered «traditional», have gained the support of governmental authorities and managers of protected areas. Public entities have undertaken promotion of pastoral activity. But is that their role and are they competent to do that? Is the admission of local people into the process simply a response to a political objective? With 30 years of agricultural retreat in the two national parks, what appraisal can be drawn of this process?

    • français

      Cet article vise à montrer comment les parcs nationaux des Alpes françaises du Sud sont passés d’une situation plus ou moins implicite de rejet de l’agriculture, comme perturbatrice du milieu, vers une perspective d’intégration de cette activité. Cette évolution s’est façonnée en parallèle du recul de l’élevage, impliquant son soutien financier et technique, voire la patrimonialisation de ses éléments de marquage territoriaux. Lors de la création des parcs nationaux des Écrins (1973) et du Mercantour (1979), certains discours considéraient la présence de l’élevage en zone centrale comme une entrave forte à la mission première de protection. Cette vision antagoniste demeure encore répandue dans quelques milieux scientifiques. Or, les éleveurs, par leur rôle fondamental dans l’entretien des paysages alpins et dans l’activité économique locale dite « traditionnelle », constituent aujourd’hui un atout reconnu qui leur a valu le soutien des pouvoirs publics et des gestionnaires d’espaces protégés. Des programmes d’aides à l’activité pastorale ont ainsi été développés par ces établissements publics, sortant un peu du cadre de leur mission initiale. Mais est-ce leur rôle et en ont-ils les compétences ? Cela répond-il à des objectifs politiques et d’admission de la structure de protection par les populations locales ? Quel bilan peut-on tirer de ces processus avec une trentaine d’année de recul dans les deux Parcs nationaux sud-alpins ?


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