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Resumen de Les réseaux poétiques antipombalins de la Viradeira

Claude Maffre

  • Le Portugal du XVIII siècle semble ne pas réunir les conditions nécessaires à l'épanouissement de la sociabilité. Lorsque le marquis de Pombal quitte le pouvoir à la mort de Joseph I, une pluie de satires poétiques s'abat sur le pays; elles circulent dans les salons, sont lues et commentées dans les cafés et sur la place publique, donnat l'impression qu'une sociabilité nouvelle se crée aux dépens d'un homme et d'un régime. On reproche au ministre, sur tous les tons et dans tous les genres poétiques, d'avoir assis son pouvoir sur la contrainte et la cruacuté, d'avoir fait main basse, avec ses affidés et sa famille, sur les richesses de la nation, et surtout d'avoir tout fait pour dátacher l'Église portugaise de Rome. En fait, ces satires relèvent d'une idéologie qui s'efforce de rétablir une monarchie absolue en harmonie avec une Église ayant recouvré ses prérogatives. Pour ce faire, elles ne manquent pas, d'une part, de s'appuyer sur le peuple (qu'elles veulent complice par une sociabilité toute artificielle) et, d'autre part, de jeter aux orties les réformes pombalines.


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