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Resumen de Le Berge et le Palais: autres significations de l'esthétique pastorale dans le théâtre de Gil Vicente

José Augusto Cardoso Bernardes

  • L'auteur s'attache à démontrer que la voix du berger dans le théâtre de Gil Vicente se situe au centre même de la Compilaçam. L'ouverture de cette dernière par le Monólogo do Vaqueiro n'a rien de fortuit, car c'est celui d'une voix dont les échos peuvent être perçus tout au long de l'oeuvre; cette voix fonctionne alors comme celle d'un véritable fac-similé de Gil Vicente. Les autres digures de bergers qui apparaissent dans d'autres pièces agissent comme une sorte de contrepoint à celle de Gil, du vaqueiro, véritable guide connaissant les Lettres et la Pensée. Ce savoir et ce jugement lui permettent de faire l'éloge de la Cour mais aussi d'en dénoncer les dysfonctionements. Aussi cette voix se prolonge-t-elle dans les pièces qui ne comportent pas de bergers, car la satire sociale représente alors le revers de l'Ordre et de la Vérité voulus par le vaqueiro, mais aussi par les chevaliers de certains autres autos ou comédies. Il apparaît que cette voix initiale peut être considérée comme représentant une ligne de cohérence esthétique et idéologique, le masque du berger se confondant avec la figure de l'auteur et cessant d'être purement littéraire pour prendre une dimension plus vaste.


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