À suivre les experts nomades présentés dans ce numéro, on peut s'inquiéter des brouillages que leur étude génère : brouillage des limites chronologiques, géographiques, professionnelles, fonctionnelles. Mais si l'on accepte que pour les suivre il faille intégrer ces brouillages à la démarche de recherche, alors on peut dessiner une étude des espaces et des régimes de circulation qui permette de rendre compte de certains phénomènes d'échange (de savoir faire techniques, de méthodes d'organisation, de financements, de capitaux symboliques) qui suggèrent l'existence d'un espace transnational de l'urbain dont le déploiement se lit dans la longue durée des XIXe et XXe siècles.
When one attempts to follow the buzzing experts whose trajectories are depicted in this journal issue, anxiety creeps in a their trajectories blurs chronological, geographical as well as professional or functional limits. A solution would be to accept those uncertainties, and to integrate them in the due process of research.Then, it would be possible to study the circulatory spaces and regimes that have shaped the interchange of know hows, organizational methods, financial or symbolic capital which suggest the coming of age of a transnational urban sphere during the 19th and 20th century.
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