Ce texte propose d'explorer l'idée selon laquelle une catégorie d'art seriat plutôt le résultat d'un réseau d'intérêts divergents qui se retrouvent temporairement sous la bannière de l'art, qu'un ensemble de caractéristiques propres à certains objets ou actions. Il présente le cas de l'apparition de la catégorie d'art chokwe, mettant en évidence que le changement subi par les mêmes objets, qui passent d'objets traditionnels à objets d'art, est une conséquence du changement de configuration historique et des stratégies de survie d'une entreprise coloniale, la Compagnie des Diamants d'Angola. Voir l'art comme un réseau social, permet ainsi de réfléchir sur le musée ethnographique contemporain.
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