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Ethnographie, art et Arts Premiers: la question des désignations

  • Autores: Nélia Dias
  • Localización: Arquivos do Centro Cultural Calouste Gulbenkian, ISSN 0590-966X, Vol. 45, 2003, págs. 3-13
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • L'auteur étudie les désignations successives du Musée du Quai Branly depuis le projet de sa création en 1996. Cette création, qui réunit des collections de diverses provenances, a suscité des polémiques car elle marque un désir de rupture avec le passé en ce qui concerne les cultures non occidentales. Jusqu'aux années 60, les musées étaient liés à des savoir disciplinaires délimitant leur champ d'action. L'exemple du Louvre a montré que la frontière entre art et artefact n'est plus aussi marquée. La dichotomie art/ethnologie, art/science ou encore culture/éducation s'est estompée. en 1960, avec la création, par Malraux, du Musée des Arts Africains et Océaniens. On s'est peu à peu acheminé vers la conception actuelle d'Arts Premiers. Dans les années 80, le Musée d'Orsay a contribué à élargir le contenu de la notion d'art (photographie, cinéma). Le Musée du Quai Branly s'est libéré de toute attache disciplinaire et a éveillé une réflexion sur le rôle des musées ethnolographiques, posant quatre problèmes: la non-inclusion de l'Europe dans ses collections, les differénces d'ordre chronologique suivant les aires géographiques représentées, le désier de concevoir les cultures et leur production matérielle détachées de toute composante biologique, la redéfinition du statut des objets exposés, désormais placés au coeur des revendications culturelles.


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