La présence du mythe d' Apollon et d' Admète chez Tibulle, comme exemplum du lieu commun du servitium amoris, montre que la mythologie n' est pas absente de son oeuvre, comme il s' ensuit des endroits ici allegués, mais le traitement spécial de la version hellénistique et le long passage que, contre son habitude, Tibulle consacre à cette legende, pose des problèmes que l' on essaie de résoudre dans cet article, en défendant que la fonction de ce mythe chez Tibulle n' est pas d' autre que celle d' illustrer la position anti-augustéenne du poète, qui peint comme à un des élégiaques au dieu auquel Auguste voulait exalter.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados