L’article met en question les explications dominantes de la paix démocratique en mobilisant une problématique identitaire inspirée à la fois des approches réaliste et constructiviste. Selon l’hypothèse proposée, c’est la menace soviétique et la bipolarisation de la politique internationale après la Seconde Guerre mondiale qui éclaire la formation d’une identité démocratique commune. Cependant, contrairement à l’approche réaliste, nous pensons que la menace soviétique n’a pas simplement changé le comportement des démocraties occidentales, mais aussi leur identité. Les menaces peuvent durablement structurer les mentalités même après leur disparition.
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