Les applications possibles des méthodes probabilistes à l'étude des mouvements de terrain sont examinées. Les dates d'occurrence de glissements de terrain peuvent être assimilées à un processus de renouvellement et, pour une région homogène donnée, à un processus de Poisson. L'estimation des paramètres des lois de probabilité se heurte au manque de données historiques, et l'extrapolation aux événements de grande ampleur est très délicate. Pour les chutes de blocs, il faut ajouter la difficulté d'évaluer la probabilité qu'un bloc atteigne un ouvrage donné.
La gestion probabiliste du risque, prenant en compte aléa et enjeux, est performante dans les rares cas où l'on dispose de données suffisantes pour construire des lois de probabilité pertinentes. Dans la majorité des cas cependant, il est illusoire de vouloir fournir des probabilités d'occurrence de mouvements de terrain ; en tout état de cause, il faut évaluer le poids des incertitudes du modèle sur les résultats obtenus.
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