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Resumen de Carnaval et patriotisme ou le paradoxe d’une festivité institutionnalisée rejetée

Dorothee Chouitem

  • français

    Lors de la dernière dictature uruguayenne (1973-1985), la défense d’une vision existentialiste de la nation et des frontières idéologiques de cette dernière était devenue l’objectif principal des Forces Armées. En 1973, dans le cadre de la politique de consolidation de l’État national, le gouvernement instaura des programmes obligatoires de célébration historique sous le titre “1975: Año de la Orientalidad ” dans le but de commémorer les cent-cinquante ans de la Cruzada Libertadora de 1825. Cette réinvention de l’identité uruguayenne, et des liens sociaux qui la constituent, passait par la récupération d’un Uruguay criollo et rural désigné par le régime dictatorial comme l’un des dépositaires de la tradition et de la continuité historique. Le carnaval, et donc la murga, en tant qu’une des expressions les plus anciennes d’une culture urbaine, furent écartés de cette conception idéologique très restrictive de l’orientalité. Néanmoins, dans cette contribution, nous nous proposons d’étudier comment certaines murgas défendaient cette même conception idéologique de l’orientalité et, paradoxalement, se sont volontairement laissées contaminer par l’esprit patriotique alors qu’elles avaient été écartées des festivités.

  • English

    During the last Uruguayan dictatorship (1973-1985), the defense of a nation’s existentialist vision and of the ideological borders became the main objective of the armed forces. In 1973, within the politics of consolidation of the national State, the Government set of an obligatory program of historic celebration entitled “1975: Año de la Orientalidad” with the aim of commemorate the one hundred fifty years of the 1825’s Cruzada Libertadora. This re-invention of the Uruguayan identity and of the social links, was passing by the reclamation of the criollo and rural Uruguay designated by the dictatorial regime as one of the depositories of the tradition and of the historic continuity. Carnival’s murgas as one of the older expression of an urban culture, were separated from the Orientalidad's ideological very restrictive conception. We analize in this contribution how paradoxically some murgas contributed to defend this ideological conception of the Orientalidad and, by the way, were singing the praises of the patriotism as defined by the armed forces.


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