A Methodology for the Historiography of Ancient Religion

• Jörg Rüpke ^[1]
  1. [1] University of Erfurt

     University of Erfurt

     Kreisfreie Stadt Erfurt, Alemania

     
• Localización: Revista de historiografía (RevHisto), ISSN 1885-2718, Nº. 36, 2021, págs. 13-32
• Idioma: inglés
• Títulos paralelos:
  • Une méthodologie pour l’historiographie de la religion ancienne
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• Resumen
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    Starting from a discussion about the usefulness of a historical approach to ancient religion, I propose basing the historiography of ancient religion on a set of three concepts, replacing three others that have been widely used. First, I contend that we need to shift our focus from questions of identity to questions of agency, not least in the face of earlier traditions of historiography of regions outside the imperial capitals. The application of an agentic perspective entails a further unavoidable consequence. The concept of “religions” must be replaced by that of “lived religion”, even for the past, once again shifting the focus to the local and the entire range of social agents and their cultural production. This agentic and material focus is further supplemented by a spatial one. Thus, I propose moving away from the widespread focus on civic religion in cities to embrace the perspective of urban religion. Lastly, I briefly touch upon the problem of the selection of forms of contemporary historiography of religion.

  • français

    Partant d’une discussion sur l’utilité d’une aproche historique de la religion ancienne, l’article propose de fonder une étude historique de la religion ancienne sur un ensemble de trois concepts, qui en remplacent trois autres qui ont été abondamment utilisés. Tout d’abord, il propose de déplacer l’accent des questions d’identité vers les questions d’agentivité, notamment face aux traditions précédentes de l’historiographie des régions situées en dehors des capitales impériales. Dans cette perspective d’agentivité, une conséquence s’impose. Le concept de «religions» doit être remplacé par celui de «religion vécue», même pour le passé, en mettant à nouveau l’accent sur le local et sur l’ensemble des agents sociaux et leur production culturelle. L’accent mis sur l’agentivité et le matériel est enfin complété par un facteur spatial. L’article propose de remplacer l’accent largement répandu sur la religion civique des villes par une perspective axée sur la «religion urbaine». Enfin, il aborde brièvement le problème de la sélection des formes d’historiographie actuelles de la religion.