Between interference and convergence: the problem of suffix borrowing in ancient Italy. The case of etr. -θe/-te and Lat. -t(i)-. The paper focuses on one of the rare cases of morpheme borrowing we can spot between Etruscan and Latin, the suffixes ‑θe and ‑t(i)‑, whose phonetic and semantic proximity implies a probable common origin. It reviews all the Etruscan data about -θe (-te) and Latin and Sabellic ones about ‑t(i)‑, in order to determine the possible origin of the loan and what can tell us such a morphological borrowing about the bilingualism of the populations of central Italy in the first millennium BC.
L’article s’intéresse à l’un des rares cas d’emprunts de morphèmes attestés entre l’étrusque et le latin, celui des suffixes ‑θe et ‑t(i)‑, dont la proximité phonétique et sémantique implique une probable origine commune. On y reprend l’ensemble des données étrusques concernant le suffixe ‑θe/‑te et latines concernant le suffixe ‑t(i)‑, éclairées par les données sabelliques, afin de déterminer le sens éventuel de l’emprunt et ce que ce type d’emprunt morphologique a à nous dire sur le bilinguisme des populations de l’Italie centrale au Ier millénaire av. J.-C.
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