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Les latrines en al‑Andalus: leurs principales caractéristiques et les conditions sanitaires urbaines

  • Autores: Ieva Reklaityte
  • Localización: Medievales: Langue, textes, histoire, ISSN 0751-2708, Nº 70, 2016, págs. 59-75
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • The Latrine in Al‑Andalus: its Main Characteristics and the Urban Hygienic Conditions
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      As it can be observed through the archaeological data, in an Andalusi house the privacy and the intimacy were key aspects whilst the latrine was being used. Apart from curtains and doors, the privacy was often concealed by a low wall that created a bend entrance and impeded viewing the person that was using the toilet by anyone who would have approached the room. Normally a latrine itself was an extremely reduced space. A small rectangular platform of dissimilar dimensions made of brick or stone, exceptionally of marble, with a narrow opening in the middle was placed in there. Most likely slim apertures in the upper part of the wall were used to ventilate the room. Due to the orifice in the wall, the air would circulate freely from the patio to the street. The access to the latrine was usually performed from the patio or the hallway. Although some Andalusi towns, as Murcia, for example, presented an extensive sewer network system, the most common solution for sewage was a use of cesspits as it has been documented in the major part of the Caliphal suburbs of Cordoba, in the settlements such as Siyāsa (Cieza, Murcia) or Shaltish/Saltés (Huelva) among others.

    • français

      Les données archéologiques montrent combien l’intimité à l’intérieur des latrines était un aspect clé de la maison d’al‑Andalus. Outre des rideaux ou des portes, le cabinet était souvent occulté par une cloison qui créait une entrée coudée et empêchait de voir, depuis l’extérieur, l’usager qui s’y trouvait. Ce réduit, habituellement très exigu, présentait un dispositif souvent légèrement surhaussé et de dimensions variables, fait en brique ou en pierre, et plus exceptionnellement en marbre, avec une fente étroite en son centre. Une petite ouverture était sûrement percée en haut des murs pour en assurer l’aération, elle-même facilitée par la circulation de l’air entre le patio et la rue. L’accès aux latrines s’effectuait généralement depuis le patio ou le vestibule. Même si certaines villes comme Murcie, par exemple, possédaient un ample réseau d’égouts, la solution la plus fréquemment adoptée pour l’évacuation était celle de puits perdus, tel que cela a été documenté dans de nombreuses agglomérations urbaines ainsi que dans la plupart des faubourgs califaux de Cordoue et dans des établissements de moyenne importance comme Siyāsa (Cieza, Murcie) ou Shaltish/Saltés (Huelva).


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