La façade de la cathédrale de Modène avant l'introduction de la rosace

• Autores: Adriano Peroni
• Localización: Cahiers de civilisation médiévale, ISSN 0007-9731, Vol. 34, Nº 135-136, 1991 (Ejemplar dedicado a: La façade romane. Actes du Colloque international organisé par le Centre d'Etudes Supérieures de Civilisation Médiévale. Poitiers, 26-29 septembre 1990), págs. 379-384
• Idioma: francés
• Enlaces
  • Texto completo
• Resumen
  • français

    La façade de la cathédrale de Modène (reconstruite à partir de 1099 par l'architecte Lanfranc) fut modifiée dans le cadre des transformations de l'édifice tout entier effectuées par les maîtres « Campionesi » de la fin du XIIe au premier quart du XIIIe s. (d'autres modifications mineures sont à noter dans les restaurations du XIXe s., parmi lesquelles l'amincissement arbitraire de la partie inférieure des ressauts médians). Tandis qu'on s'accorde sur le percement des deux portes latérales et en conséquence sur le haussement des reliefs de Wiligelmus qui les surmontent, la plus grande incertitude d'opinion règne en ce qui concerne la partie supérieure de la façade dominée par la grande rose, œuvre des « Campionesi ». Des recherches récentes ont permis d'assurer que la rose fut introduite dans une façade déjà terminée, qu'il y avait à sa place une galerie avec passage dans l'épaisseur du mur et des baies ouvertes vers l'intérieur. De cette façon, il devient probable que les symboles des évangélistes actuellement disposés au-dessus de la rose se trouvaient à proximité des précédentes ouvertures ; du reste elles s'allient stylistiquement à la sculpture de la façade et en complètent le programme.

  • italiano

    La facciata della cattedrale di Modena (ricostruita a partire dal 1099 dall'architetto Lanfranco) fu modificata, nel quadro delle transformazioni dell'intero edificio attuate dai maestri « Campionesi », tra la fine del sec. XIIe il primo quarto del XIII (altre minori modifiche ebbe nei restauri dell'ultimo secolo, fra cui del tutto arbitrario l'assottigliamento della parte inferiore dei risalti mediani). Mentre c'è accordo nel ritenere allora aggiunte le due porte laterali, provocando lo spostamento al di sopra di esse dei corrispondenti rilievi di Wiligelmo, la più grande incertezza di opinioni regna va circa sulla parte superiore della facciata, dominata dal grande rosone opera dei Campionesi. Recenti ricerche hanno potuto accertare che il rosone fu immesso in una facciata già conclusa, che al suo posto recava una galleria con passaggio in spessore di muro e finestre aperte verso l'interno. In tal modo diventa probabile che i simboli degli Evangelisti ora montati sopra il rosone già si trovasssero in prossimità delle precedenti aperture ; del resto essi si collegano stilisticamente alle sculture della parte inferiore della facciata e ne completano il programma.