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Resumen de Des épilations difficiles aux complications des épilations

Y. Perrillat, Anne Kolbé, Pascaline Darbon

  • Abstract Depuis plus de 15 ans le laser a révolutionné l’épilation définitive. Notre propos ne sera pas de traiter la question de l’épilation des zones faciles, mais de définir les situations à problèmes, les zones difficiles et les complications que vous pouvez rencontrer afin d’adapter votre pratique.

    La demande d’épilation chez l’homme est devenue fréquente. La difficulté tient à différents problèmes :

    – un poil de gros diamètre implanté profondément qui est difficile à atteindre ;

    – un vellus plus fin stimulable par la lumière ;

    – un profil hormonal qui stimule cette pousse de duvet jusqu’à un âge avancé.

    Si le résultat est parfois au rendez-vous, la situation oblige à une bonne connaissance de ces particularités.

    Le problème de l’épilation des peaux foncées phototype V et VI est plus facile à résoudre. En effet, les améliorations technologiques permettent de limiter l’absorption du rayonnement par la mélanine épidermique en utilisant une longueur d’onde adaptée (Nd : YAG 1064 nm), en augmentant le temps d’impulsion (lasers diode), en utilisant des lasers basses fluences et en fractionnant l’énergie.

    Au contraire les poils clairs, blonds, roux ou fins de par leur faible charge mélanique nécessitent des énergies plus importantes et des temps d’impulsion plus courts. Le nombre de séances sera plus important et l’efficacité parfois modeste. Le recours au laser Q-Switched permet parfois d’apporter une solution temporaire.

    L’hypertrichose paradoxale est possible avec tous les appareils. Son incidence est faible. Sa prévention et son traitement passent par une procédure adaptée.

    Certaines zones, sont plus difficiles à traiter du fait de particularités histologiques avec des bulbes pilaires profondément situés (seins, genoux, grandes lèvres), du fait du diamètre des poils (face antérieure des cuisses).

    L’épilation des zones androgéno-dépendantes nécessite un contrat particulier avec la patiente en rapport avec le caractère non définitif de l’épilation.

    S’il existe une hyper-androgénie biologique, une prise en charge globale (endocrinologue, gynécologue) est nécessaire.

    Avec la « démocratisation » de l’épilation dans des centres non médicalisés, les dermatologues sont parfois confrontés à de faux échecs (sous dosage). Cependant, la possibilité d’une véritable inefficacité (rare) doit être prise en compte.

    La bonne connaissance et la prise en charge, des petits incidents possibles (croûte, hypochromie transitoire) ainsi que des effets secondaires plus importants (vasculaire, prurit et urticaire, anomalie de la sudation) est nécessaire. Elle permettra de rassurer le patient en cas de survenue, et d’éviter les conflits dans un segment de notre activité sensible.

    Nous ferons enfin le point sur l’aspect juridique de cette activité.


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