Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


Luso-Africains et Afro-Brésiliens du XVI siècle. Culture matérielle et métissage culturel

  • Autores: Catherine Coquery-Vidrovitch
  • Localización: Arquivos do Centro Cultural Calouste Gulbenkian, ISSN 0590-966X, Vol. 42, 2001, págs. 155-167
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • Les Portugais, après les Grandes Découvertes, ont créé, de part et d'autre de l'Atlantique, une communauté économique et culturelle durable. Dès le XVI siècle apparaissent, sur les côtes d'Afrique, en particulier en Sénégambie, des Luso-Africains qui font souche et sont ainsi à l'origine d'un premier métissage culturel. Ces Luso-Africains, largement métissés, forment des communautés liées à la traite, parlent un créole mâtiné de portugais et se disent chrétiens tout en conservant les cultes ancestraux. L'exemple de la ville de Luanda, en Angola, est significatif à cet égard. Un autre témoignage instrucif est constitué par l'habitat créole de l'île de Mozambique. Au XVIII siècle, quand vient le déclin de l'influence portugaise, c'est du Brésil (toujours à la faveur de la traite) que reviennent en Afrique ceux que l'on a appelés Afro-Brésiliens, pues Brésiliens, qui sont d'anciens esclaves affrachis apportant avec eux un style de vie brésilien. Commerçants que la traite a tôt fait d'enrichir, ils vivent dans l'opulence et constituent, au fil du temps, l'embryon de l'élite locale. Le symbole de ces différents apports luso-afro-brésiliens est représenté par un tupe de maison dit "portugaise". inspirée au départ para les maisons de l'Algarve d'où partaient de nombreux marins; elles sont le signe évident du statut det du prestige social de cette bourgeoisie marchande, chaînon entre l'économie de subsistance et le capitalisme marchand.


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus

Opciones de compartir

Opciones de entorno