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Socialisme et mouvements ouvriers français et italien face au premier conflit mondial: Que faire lorsque la guerre éclate?

  • Autores: Stéfanie Prezioso
  • Localización: Sociología Histórica: Revista de investigación acerca de la dimensión histórica de los fenómenos sociales, ISSN-e 2255-3851, Nº. 4, 2014 (Ejemplar dedicado a: La Gran Guerra y nosotros, cien años después), págs. 139-159
  • Idioma: francés
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  • Resumen
    • English

      "Let's face it as a fact," Hollande stressed at the launch of the centenary celebrations in November 2013 "when the general mobilization was declared, there was only one country, one nation, one army." At a time when official commemorations of the First World War are in full swing, it is more than ever impossible to abstract from the dialectical relationship that develops between "public and political uses of history" and building of scholar history. Today, the working class, the defeated, are apparently invoked to essentially emphasize their "support" to "their" nation at war. Working worlds and labour movements, in all their social and political complexity, fade away from historical research, as have almost disappeared issues related to socio-political power relations.

      This contribution will revert to one of the historiographical cruxes on socialisms at war, that is the issue of their "entry" into the conflict. It is about understanding how "war breaks" in international socialism's debates, considering the various positions relative to the "choice" of the intervention, including the question of the "shift" of a war-hostile social democracy that still goes to war however, sometimes using a nationalist or patriotic rhetoric. To do this, two case studies were selected, starting from two different socio-political realities, which, each in their own way, offer a range of ways in which social democracy has had to position itself in front of the war. On one hand, the Italian "exception", on the other, the French patriotic "turnaround". In focus: to understand if and how the war is a turning point, a break in the history of the societies, and what are its limits.

    • français

      "Reconnaissons-le comme un fait, soulignait François Hollande lors du lancement des commémorations du centenaire en novembre 2013, lorsque la mobilisation générale fut proclamée, il n'y eut plus qu'un seul pays, une seule Nation, une seule armée". A l'heure où les commémorations officielles du premier conflit mondial battent leur plein, il est plus que jamais impossible de s'abstraire du rapport dialectique qui s'instaure entre "usages publics et politiques de l'histoire" et construction de l'histoire savante. Aujourd'hui, le monde ouvrier, les vaincus, semblent ainsi être invoqués pour souligner substantiellement leur "adhésion" substantielle à "leur" nation en guerre. Les mondes et les mouvements ouvriers, dans toute leur complexité sociale et politique s'estompent de la recherche historique comme ont disparu ou presque les questions liées aux rapports de force sociopolitiques.

      Cette contribution se propose de revenir sur l'un des noeuds historiographiques concernant les socialismes en guerre, soit celui de leur "entrée" dans le conflit. Il s'agit de comprendre comment "la guerre fait irruption" dans les débats du socialisme international, en envisageant les divers positionnements par rapport au "choix" de l'intervention, notamment la question du "revirement" d'une social-démocratie hostile à la guerre qui entre néanmoins en guerre en usant parfois d'une rhétorique patriotique voire nationaliste. Pour ce faire, deux cas d'études ont été choisis partant de deux réalités sociopolitiques différentes qui, chacune à leur manière, offrent une palette des manières qu'a eues la social-démocratie de se positionner face à la guerre. D'un côté, l' "exception" italienne, de l'autre le "revirement" patriotique français. En point de mire : comprendre si et dans quelle mesure la guerre constitue un tournant, une rupture dans l'histoire des sociétés considérées, et quelles en sont les limites.


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