Note sur une peinture murale domestique mise au jour à Figuig

• Hassan Benamara ^[1] ; Ahmed Skounti ^[2]
  1. [1] Sociolinguiste, anthropologue indépendant
  2. [2] INSAP
• Localización: Hesperis Tamuda, ISSN 0018-1005, Nº. 59, 1, 2024, págs. 95-103
• Idioma: francés
• Títulos paralelos:
  • Note on a Domestic Wall Painting Discovered in Figuig
• Enlaces
  • Texto Completo Ejemplar
• Resumen
  • English

    Quite by chance, the principal author of this article witnessed the discovery of an interesting mural painting at Ksar Zenaga on 1st April 2023. The demolition of an old house built from local materials in order to rebuild it revealed a drawing on the wall of a bedroom above a covered passageway in the ksar. It measures 1.70 m by 1.80 m. It is made up of geometric patterns painted in red ochre obtained from a red earth called tiwḍett, used by the inhabitants to dye the wooden elements used in architecture, such as the date palm beams. The material and painting technique are reminiscent of medieval wall paintings and especially rock art paintings. The authors propose a discussion on this subject, raising the broader question of the rewriting of art history in Morocco.

  • français

    De manière tout à fait fortuite, l’auteur principal du présent article a été témoin de la mise au jour d’une peinture murale intéressante au Ksar Zenaga le 1er Avril 2023. La démolition d’une ancienne maison construite en matériaux locaux en vue de la reconstruire a dévoilé un dessin sur le mur d’une chambre à coucher sise au-dessus d’un passage couvert du ksar. Il est de 1.70 m sur 1.80 m. Il est composé de motifs géométriques exécutés à l’ocre rouge obtenu à partir d’une terre rouge dite tiwḍett utilisée par les habitants pour teindre les éléments en bois utilisés en architecture tels que les poutres en palmier-dattier. La matière et la technique de la peinture ne manque pas de rappeler les peintures murales médiévales et surtout les peintures rupestres. Une discussion à ce propos est proposée par les auteurs qui soulèvent la question plus large de réécriture de l’histoire de l’art au Maroc.