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Peurs et aspiration à l’émigration à Miami et à Barcelone des Argentins de la classe moyenne (1999-2003)

    1. [1] Université Des patients
  • Localización: Amérique latine histoire et mémoire: Les Cahiers ALHIM, ISSN-e 1777-5175, Nº. 34, 2017 (Ejemplar dedicado a: Les peurs collectives en Amérique latine / Nathalie Ludec (aut.), Perla Petrich (aut.))
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • Multiple

      L’objectif de cet article est d’analyser le rôle qu’a eu la peur dans l’aspiration à l’émigration des « perdants » de la « fête ménémiste ». À quelles représentations est-elle liée dans la mise en récit de leur mobilité ? Quelle a été son rôle dans leur aspiration à l’émigration ? Son expression est-elle liée à l’acte migratoire ? Au statut de migrant ? 52 entretiens semi-directifs avec des migrants argentins qui ont quitté leur pays entre 1999 et 2003 ont été réalisés en espagnol. Trente entretiens ont été réalisés à Miami et 22 entretiens à Barcelone. Les résultats montrent que la peur est mobilisée de trois manières différentes dans le discours des migrants. Elle est liée à un sentiment d’insécurité vis-à-vis de la délinquance en Argentine, à un sentiment de vulnérabilité et d’impuissance vis-à-vis de l’incertitude économique et politique et enfin, au risque de la migration. Prendre en compte la peur du point de vue de la sociologie des émotions permet de contribuer à l’intelligibilité du processus migratoire de ces Argentins de la classe moyenne. Ces peurs sont en effet liées à des représentations propres à cette partie de la classe moyenne dans une perspective de genre1 et durant cette période socio-historique.

    • English

      The aim of this article is to analyze the role of fear in the aspirations to the emigration for the “losers” of the “Memem’s party”. To what representations is it related in the narrative of their mobility? What was its role in their aspiration to emigration? Is its expression linked to the migratory act? To migrant status? 52 semi-directive interviews with Argentine migrants who left their country between 1999 and 2003 were conducted in Spanish. 30 interviews were conducted in Miami and 22 interviews in Barcelona. The results show that fear is mobilized in three different ways in the discourse of migrants. It is linked to a feeling of insecurity about delinquency in Argentina, a feeling of vulnerability and powerlessness vis-à-vis economic and political uncertainty, and finally, the risk of migration. Taking account of fear from a sociological point of view contributes to the intelligibility of the migratory process of these middle class Argentines. Indeed, these fears are linked to representations specific to this part of the middle class according to the gender of the individuals and during this socio-historical period.


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