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Les logiques de la peur: le fantasme de l’invasion en Argentine durant le XXe siècle

    1. [1] Université Aix-Marseille (France)
  • Localización: Amérique latine histoire et mémoire: Les Cahiers ALHIM, ISSN-e 1777-5175, Nº. 34, 2017 (Ejemplar dedicado a: Les peurs collectives en Amérique latine / Nathalie Ludec (aut.), Perla Petrich (aut.))
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      It is in the context of profound transformations of the era of classical Peronism that "the figure of the invasion" arises. The arrival of hundreds of thousands of internal immigrants in the public spaces of the capital produced a real social upheaval. The discriminatory epithet of cabecita negra forged by anti-Peronism shows the conflictuality that the acculturation of these migrants assumed with the illustrated middle classe and the elites of the capital. But the "fantasy of the invasion" is not confined to the emergence of this political movement. This work attempts to demonstrate that this recurrent collective fear in the country's history responds to the social logics underlying the edification, structuring and role of ethnic diversity in the nation's "invention". The study of phenomena related to ethnicity in Argentina leads to an interest in their relations, on the one hand, with the construction of the nation-state and, on the other hand, with the internal and external migration processes; nation, ethnicity and immigration constitute a major axis that organizes the social practices and representations of the country. It is indeed this generative principle that emerged in the course of the twentieth century a collective fear that structures the social space of Argentina.

    • français

      C’est dans le contexte de profondes transformations de l’ère du péronisme classique que surgit la figure de l’invasion. L’arrivée de centaines de milliers d’immigrants internes dans les espaces publics de la capitale produisit un véritable bouleversement social. Le qualificatif discriminatoire de cabecita negra forgée par l’anti-péronisme montre la conflictualité que supposa l’acculturation de ces migrants avec les classes moyennes illustrées et les élites de la capitale. Mais le « fantasme de l’invasion » ne se circonscrit pas à l’émergence de ce mouvement politique. Ce travail tente de montrer que cette peur collective récurrente dans l’histoire du pays répond à des logiques sociales qui sous-tendent l’édification, la structuration et le rôle de la diversité ethnique dans l’« invention » de la nation. L’étude des phénomènes liés à l’ethnicité en Argentine conduit à porter l’intérêt sur leurs rapports, d’une part, avec la construction de l’État-nation et, d’autre part, avec les processus migratoires internes et externes; nation, ethnicité et immigration constituent un axe majeur qui organise les pratiques et représentations sociales du pays. Or, c’est bien de ce principe générateur qu’émergea au cours du XXe siècle une peur collective qui structure l’espace social argentin.


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