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Resumen de Les archives du SDECE en Indochine

Frédéric Quéguineur

  • Le 2 décembre 2015, la direction générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) fait une conférence de presse au cours de laquelle elle annonçait la déclassification de deux fonds d’archives portant, d’une part, sur le déchiffrement de la machine Enigma (1932-1941) par les services français et, d’autre part, sur l’action du service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE) en Indochine. Cette annonce de l’ouverture de ces archives dans le cadre d’une opération de communication d’envergure apparaît comme une grande première. C’est d’ailleurs moins la déclassification elle-même (la DGSE avait déjà déclassifié certains documents dans le passé) que la volonté de communiquer autour de cette ouverture qui est marquante.

    Les archives du SDECE en Indochine conservées au Service historique de la Défense (SHD) représentent un volume conséquent : 230 cartons soit 11 mètres linéaires. Si elles ont été versées officiellement en 2015, ces archives étaient en fait déjà conservées au château de Vincennes. Elles avaient été déposées, comme une partie des archives des services secrets de la Seconde Guerre mondiale, dans un local sécurisé du château de Vincennes, sans doute vers le milieu des années 1980. Nous n’avons pas d’informations sur l’histoire de ces archives avant leur dépôt au SHD. S’il semble qu’il existait un instrument de recherche sommaire des dossiers, ce n’est qu’en 2010 qu’un agent de la DGSE fut chargé d’opérer au classement complet du fonds, appuyé dans cette tâche par les archivistes du SHD


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