Couverture fascicule

Max Heyse. Die handschriftliche Ueberlieferung der Reden des Aeschines.

[compte-rendu]

Année 1914 27-122 p. 200
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25. MAX HEYSE. Die handschriftliche Ueberlieferung der Reden des Aes- chines. Erster ïeil : Die Handschrif- ten der ersten Rede. Progr. des Kô- nigl. Gymnas. zu Ohlau. Ohlau, A. Hoffmann, 1912. In-4% 28 p.

Il y a près de quarante mss. d'Es- chine, y compris le Meadianus (= q) aujourd'hui disparu. Ils sont, bien entendu, d'inégale valeur, et déjà l'auteur, dans un programme de 1904, Uebev die Abhungigkeit einiger Aeschines- handschriften, a démontré que plusieurs manuscrits ont été copiés sur des manuscrits existants et dès lors n'avaient pas droit à entrer en ligne de compte. Il a revu les manuscrits qui lui étaient accessibles ; il s'est procuré des photographies pour d'autres, notamment pour le Vaticanus 64, dont les leçons dans l'édition de Schultz laissaient à désirer sous le rapport de l'exactitude. Aussi bien l'auteur professe-t-il une défiance que tout le monde trouvera fort légitime, à l'égard des collations d'autrui, surtout quand elles remontent à une époque ancienne. On ne sait, dit- il, d'après quelle édition la collation a été faite et si certaines particularités orthographiques n'ont pas été omises à dessein par le collationneur. La probité scientifique de Ileyse a porté ses fruits : au lieu des classifications confuses et arbitraires de ses devanciers il en a adopté une qui comprend trois familles : A (qui ne figure pas pour le 1er discours) Β et M. Dans la famille B, il y a des groupes a, g m, χ L 1, V ρ dont a, m et χ sont les meilleurs représentants. Ce sont respectivement les mss. Angelicus 44 (C. 3, 11), Parisin., 3003 et Paris. Suppl. grec 660. La famille M comprend 3 groupes, f A, dB, h q t (et g de la famille Β pour les 20

(1) II est indéniable que και a été souvent confondu avec δέ ; mais c'est là une confusion de sens plutôt qu'une confusion paléographique (page 14). L'explication donnée par Heyse me paraît forcée : « Wenn man iliren (der Abbrevia- tur des καί) vorderen Teil iibersieht ». Il se donne bien du mal pour expliquer comment p. 121,9 (édition ScliulU) la leçoa de V και (où δέ esl inscrit dans κ διατριβας est devenue δέ τας διατριβάς dans p. Le copiste de ρ n'a pu prendre κ pour un τ ni ai pour ocç. Rien de plus banal que l'addition ou l'omission de l'article dans les manuscrits.