10. P. MARESTAING. Les écritures égyptiennes et V antiquité classique. Paris, Geuthner, 1913. In-8°, 146 p.

L'auteur réunit et commente les passages où les auteurs grecs et latins se sont occupés de l'écriture égyptienne ; il examine dans le détail les opinions émises par eux sur l'interprétation des hiéroglyphes, qui surtout les intéressaient et où ils ne virent guère, d'ailleurs, que les idéogrammes symboliques. M. M. dégage les quelques parcelles de vérité contenues dans leurs théories. Faibles parcelles, qui n'empêchent pas l'exactitude de ce fait singulier : toute l'antiquité classique a répété des systèmes superficiels et erronés, quand il eût suffi, de s'adresser à l'un de ces prêtres indigènes qui, jusqu'au milieu du me siècle, faisaient encore graver des inscriptions hiéroglyphiques. La réunion de ces témoignages dispersés en facilitera heureusement l'emploi, et tirera quelques- uns d'entre eux de l'oubli où ils risquaient de sombrer. Les renvois aux textes égyptiens ou aux travaux modernes sur l'égyptologie rendront également des services aux philologues classiques. Plus d'un détail, étudié ici