Plan

Chargement...
Couverture fascicule

Par-dessus le marché : le modèle du marché et ses limites dans l'approche de l'expérience lycéenne

[article]

Année 1996 116 pp. 25-32
Fait partie d'un numéro thématique : Les lycées. L'éducation physique et sportive
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 25

Par-dessus le marché :

le modèle du marché

et ses limites dans l'approche

de l'expérience lycéenne

Patrick Rayou

« Toutefois il ne faut pas dire trop vite que les intérêts mènent le monde ; ce monde humain est plus flexible en ses cimes, comme sont les arbres, et les passions l'agitent terriblement. »

Alain, Les Idées et les Âges, « La société des marchands ».

Au début des années 80, la logique de marché a fait une entrée remarquée dans le système scolaire français. De comportements consuméristes (Ballion 1982) en projets politiques plus construits (Madelin 1984), elle a imposé sa présence dans un monde dont elle était, jusque-là, totalement exclue. Elle a même pu s'autoriser de ce « métier » (Sirota 1993) désormais reconnu aux élèves pour conforter sa légitimité. Et il y a bien quelque chose, en particulier chez les lycéens, comme une

tion des savoirs, une activité de stratège qui préside à l'élaboration de projets personnalisés indépendamment des valeurs de culture, d'investissement désintéressé de soi. Les enseignants s'en plaignent à chaque récréation, regrettant un temps — celui de leurs propres études — où la culture n'était pas moyen, mais fin en soi, où la parole du maître n'était pas mise en concurrence par une multitude de guides et aides méthodologiques plus soucieux de performances que de formation.

Revue Française de Pédagogie, n° 116, juillet-août-septembre 1996, 25-32

25

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw