Couverture fascicule

Oscar Lilao Franca et Carmen Castrillo Gonzalez. — Catálogo de manuscritos de la Biblioteca Universitaria de Salamanca. I : Manuscritos 1-1679 bis. Salamanque, Ed. Univers., 1997. (Obras de referencia, 12)

[compte-rendu]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 301

Univers., 1997, 846 pp. (Obras de referen- cia, 12).

Le catalogage d'une bibliothèque médiévale — quelle que soit la collection de codices, de livres antérieurs à l'imprimerie — requiert une exigence préalable que les érudits ont très peu respectée, à savoir qu'il faut suivre les critères propres non pas aux bibliothèques mais aux archives, en traitant individuellement chaque pièce — chaque exemplaire étant spécifique — avec mention des copies d'une même œuvre (c'est ainsi qu'ont travaillé J. D. Ghellinck dans Miscelânea F. Ehrle, Cité du Vatican, 1954, p. 331-363 et dans la Nouvelle revue théologique, 65, 1938, p. 36-55 ; R.-L. Plancke, dans De gulden passer, 26, 1948, p. 237-252 ; et A. Hoste, dans Aureavalis. Mélanges historiques réunis à l'occasion du neuvième centenaire de l'abbaye d'Orval, Liège, s.d., p. 133-139). Cependant des érudits aussi éminents que Paul Lehmann ou dom Wil- mart n'ont pas tenu compte de cette difficulté en cataloguant respectivement les bibliothèques d'Amorbach et de Clairvaux (dans le petit noyau de ceux qui l'ont fait de façon rigoureuse, il faut citer le paléographe de Leyde, G.- I. Lieftinck pour les monastères de Ter Duinen et Ter Doest, dont les catalogues ont été publiés dans Mededelinguen van de Koninkl. VI. Akad. voor Wet., Lett, en Schone Kunsten van Belgie, Klasse der Letteren, 15, 1953).

En 1855 a été publié un Catâlogo de los libros manuscritos que se conservan en la biblioteca de la Universidad de Salamanca qui non seulement ne donnait pas les cotes, mais ne consignait que l'auteur et le titre, les dimensions, parfois le numéro de feuillets et, sporadiquement, d'autres renseignements. Plus tard, les spécialistes donnèrent pour leur domaine de recherche les notices des manuscrits, notamment Fernândez Pousa pour les classiques latins (1942 ; Kristeller a également tenu compte des classiques humanistes dans son Iter Italicum, 1977/93), le bénédictin de Montserrat Olivar pour les manuscrits patris- tiques et liturgiques (1949), le bibliothécaire Flo- rencio Marcos pour ceux des sciences sacrées de la période antérieure au concile du Trente ; avant lui, Ramirez pour les postridentins De incarnatione et les mariologiques (1947 et 1950), Llamas pour les manuscrits hébreux (1950), Beaujouan pour les scientifiques et spécialement les médicaux (1962 et 1971), Faulhaber, Gômez Moreno et Ângela Moll pour les espagnols

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw