Couverture fascicule

Günther Weiss et Anastasios Katsanakis, éd. — Dos Ethnikon Sklabenoi, Sklaboi in den griechischen Quellen bis 1025, 1988.

[compte-rendu]

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, 176 pp. («Glossar z. friihmittelalterl. Gesch. im ôstlichen Europa», 5).

On ne saurait que féliciter le collège de rédaction du «Glossar zur fruhmittelalterlichen Geschichte im ôstlichen Europa » d'avoir publié comme « Bei- heft n° 5 » l'ouvrage de MM. Weiss et Katsanakis qui, de par son caractère même, sera utile aux historiens médiévistes et archéologues aussi bien qu'aux linguistes.

Les sources dépouillées sont traditionnelles : chroniques et histoires, inscriptions et sceaux, textes hagiographiques, etc. L'ethnikon Sklaboi (Sklabenoi) qui est relevé dans 186 passages est donné dans un large contexte, ce qui facilite l'approche historique. Les deux passages, par ex., de Constantin Porphyrogénète (p. 82-84) sont assez détaillés pour présenter suffisamment la caractéristique ethnique en Dalmatie ou le problème de la conversion des Slaves au Péloponnèse. De plus, chaque passage est précédé d'une brève « introduction » sur le genre du document ou l'ensemble de son contenu. Ainsi, sous le titre de Notitiae de populis (titre emprunté à Gy. Moravcsik, Byzantinoturcica, I. Berlin, 19572, p. 466) le lecteur est informé qu'il s'agit de la recension de quelques manuscrits du Roman d'Alexandre où sont énumérés plusieurs peuples — fin du viiie ou début du ixe s. — , parmi lesquels figurent les SxXà6oi (p. 117-118).

Une bonne mise en garde : quelquefois SxXàêoi pourrait être interprété comme « esclaves ». Tel est le cas de la Vita Paner atii où xà xtov SxXàêtov... CTXTQvtofAaxa pourrait signifier à la rigueur « habitats/ tombeaux ?/d'esclaves » (p. 117). On pourrait rapprocher ce passage d'un cas semblable chez Ioannes Tzétzès, éd. Leone, p. 94 : yévoç ex<T7rov8ov SxXàêov xou (3àp6apov, que A. Kazhdan (Vizantij- skij Vremennik, XXXTV, 1973, p. 289) interprète comme «esclave». Mais il est vrai que Tzétzès est un auteur du xiie s., donc postérieur à 1025.

La classification chronologique est bonne, encore que relative. Peut-être est-ce pour des raisons d'« économie éditoriale» que MM. Weiss et Katsanakis ont évité de répéter les emprunts postérieurs, dans la suite des chroniques, en se contentant d'indiquer seulement les variantes de SxXàêot, SxXaêivoi. Le procédé est admissible pour ce qui

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