Couverture fascicule

Pierre Guichard. — L'Espagne et la Sicile musulmanes aux XIe et XIIe siècles, 1990.

[compte-rendu]

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, 232 pp., fig., cartes, plans.

Ce livre veut être un choix de documents portant principalement sur l'histoire de l'Espagne musulmane et de la Sicile, aux xie et xne s. S'il est une période complexe et riche d'événements politiques, c'est bien le xie s. que l'A. analyse dans une série de cinquante-trois thèmes présentés chacun dans une introduction et illustrés par un à quatre textes, selon le cas.

Dans une première partie comportant un rappel historique de l'état de l'Islam occidental aux xie- xne s. (p. 1 1-29), al-Andalus et la Sicile sont situés dans la crise du monde musulman au xie s. Viennent les naissances successives des Taifas andalouses et l'intervention des Almoravides, lors de la bataille de Zallaqa en 1086. L'A. souligne combien de l'annexion des Taifas andalouses par l'émir almoravide Yusuf b. Tashfin dès les années 1091 à 1094, à la révolte anti-almohade de 1228, «l'histoire d'al-Andalus ne peut guère se séparer de celle du Maghreb, dans la mesure où le pouvoir qui

règne à Marrakech étend son autorité à la plus grande partie ou à la totalité de l'Espagne musulmane, par l'intermédiaire de forces militaires berbères et de cadres gouvernementaux, appartenant pour la plupart au groupe dynastique, établis dans la péninsule» (p. 23).

La seconde partie : « Hommes et paysages de Sicile et d'al-Andalus» (p. 31-80), aborde en quatorze thèmes ce monde tourné vers l'Orient. Le contact avec le soufisme égyptien d'un faqih andalou (v. 1116/30) [1]. L'image orientalisante du souverain en Espagne et en Sicile [2] . Des modes de vie identiques : formes des céramiques andalouses et siciliennes [3] . À la frontière de deux civilisations : objets d'ivoire andalous et siciliens des xie- xiiie s. [4] . La délimitation géographique, ethnique et culturelle du Dar ai-Islam : la marche de Lérida, dans les textes et l'archéologie [5]. Un monde fragile : la crise sicilienne de 1014/35 et l'éclatement politique de l'île [6] . Les Taifas face à Alphonse VI de Castille : des parias à la Reconquête (v. 1075/ 86) [7]. L'agriculture irriguée dans les huertas andalouses et siciliennes [8]. Le peuplement des zones intérieures d'al-Andalus d'après la géographie d'al-Idrisi et d'autres sources complémentaires [9] . La Sicile vue par al-Idrisi et par Ibn Dju- bayr [10]. Les Andalous face à la puissance militaire chrétienne : image et réalité de l'impérialisme pisano-génois au xiie s. [11]. Les Baléares et Madina Mayorqa, enjeu des affrontements islamo- chrétiens en Méditerranée aux xie et xiie s. [12]. Une capitale « islamo-chrétienne » : Païenne, dans la seconde moitié du xiie s. [13]. L'Islam rural sous domination chrétienne : mudéjars d'Aragon et musulmans de Sicile [14]. Chacun de ces thèmes est présenté dans une introduction, comportant des références à la bibliographie la plus récente les concernant, et illustré par des traductions de textes arabes. Il est très dommageable que cette partie, contrairement au reste de l'ouvrage, soit affectée de nombreuses coquilles et dates erronées. Je n'en signalerai que quelques-unes : p. 19 ligne 19, 1102 au lieu de 1002 ; p. 20 ligne 2, 1110 au lieu de 1010 ; p. 21, 1115 au lieu de 1015 ; p. 25, ligne 2, 1120 au lieu de 1020 ; p. 28, ligne 5, 1184 au lieu de 1084, ligne 6, 1184 au lieu de 1084, ligne 35, 1191 au ieu de 1091 ; p. 29 ligne 12, 'Ihya' au lieu de Iyah'.

Dans la troisième partie (p. 81-132), intitulée : « Les taifas andalouses du xie s. : fragmentation politique et éclat culturel », P. Guichard développe quatorze thèmes, selon le même principe précédemment exposé. L'affirmation de l'émirat abba- dite de Séville dans la première moitié du

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