Couverture fascicule

Françoise Denis. — Barons et chevaliers dans « Raoul de Cambrai ». Autopsie d'un phénomène de glissement, 1989.

[compte-rendu]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 166

, 267 pp. («American University Studies», sér. II, 114).

Je serais bien le dernier à nier l'intérêt de l'ordinateur pour l'analyse du vocabulaire social des chansons de geste ! Pour les besoins d'un article d'une soixantaine de pages sur le sens du mot chevalier (Le Moyen Âge, 1976), je m'étais imposé le dépouillement — manuel ! — d'un corpus de dix-sept chansons de geste totalisant plus de 76 000 vers. C'est dire que j'aurais apprécié de pouvoir bénéficier de ce que l'A. appelle très justement «une sûreté de précision que ne peut réclamer un compte de type artisanal» (p. 7). Peut-être cette entreprise était-elle un peu «démesurée» ?... En revanche, tirer un ouvrage de 267 pages de l'analyse des résultats qu'un ordinateur fournit concernant principalement deux termes, chevalier et baron, dans une œuvre de moins de 9 000 vers me paraît quelque peu disproportionné, voire abusif.

Le meilleur de l'ouvrage me semble tenir dans la très fine approche méthodologique qui sert d'introduction (p. 1-13). L'A. souligne avec sagesse les limites de l'usage de l'ordinateur : «Aucune ana-

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw