Couverture fascicule

Jeffrey Burton Russell. — Lucifer. The Devil in the Middle Ages, 1984.

[compte-rendu]

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, 356 pp.

Cet ouvrage forme le troisième moment de la longue enquête de J. B. R. sur le concept de Mal et sur la démonologie. Après s'être intéressé à l'Antiquité et à la paléochrétienté (cf. The Devil : Perceptions of Evil from Antiquity to Primitive Christia- nity (1977) et Satan : The Early Christian Tradition (1981), il pénètre ici dans les siècles proprement médiévaux et explore les domaines byzantin, islamique et occidental.

Confrontés à la question des origines du Mal, les auteurs byzantins (Maximus Confessor, Jean Cli- macos, Jean Damascène), renvoient d'abord au Pseudo-Denys. Ils affirment que le Mal n'a pas été voulu ou créé par Dieu. Le Mal n'est rien en lui- même : c'est un vide, un manque, une sorte de trou noir spirituel qui aspire et néantise les créatures. Le Bien et le Mal existent, mais seul le Bien appartient au réel. On retrouve ici les conceptions augustiniennes évoquées par J. B. R. dans un ouvrage précédent. En dépit de son apparente puissance, le Diable reste un éternel vaincu. La diabolo-

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