Couverture fascicule

Jean Flori. - 1095-1099. La première croisade. L'Occident chrétien contre l'Islam. Bruxelles, Complexe, 1992 (La mémoire des siècles, 221)

[compte-rendu]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 133

Bruxelles, Complexe, 1992, 8°, 287 pp. (La mémoire des siècles, 221).

Les deux congrès qui se sont déroulés en même temps à Clermont-Ferrand en juin 1995 pour commémorer à la fois le célèbre concile qui s'était tenu dans la ville auvergnate il y a neuf cents ans et le point de départ de cette expédition composite et complexe que l'on a coutume de désigner désormais par l'expression de « première croisade », ont inauguré un centenaire qui s'annonce non seulement long, mais également tourmenté et plein de risques, risques scientifiques dans une certaine mesure mais aussi extra-historiques pour une large part.

Le neuvième centenaire de la première croisade (appelons-la ainsi nous aussi pour respecter une tradition de l'historiographie peut-être irréversible désormais), qui s'est ouvert en 1995 avec le souvenir de l'allocution du pape Urbain II le 27 novembre 1095, non loin de la belle église Notre-Dame-du-Port, se conclura en 1999 par le souvenir du terrible 15 juillet 1099, de la pieuse et sanglante entrée des pèlerins à Jérusalem ; ou à la rigueur en l'an 2000, l'année du sept centième anniversaire du premier jubilé (encore une fois : coïncidence ?), avec une méditation sur la mort de YAdvocatus Sancti Sepulchri, Godefroy de Bouillon, et avec la fondation, grâce à son frère Baudouin, du royaume latin de Jérusalem. Dans un Occident inquiet de la montée du fondamentalisme musulman et dans lequel les croisades sont — tout au moins au niveau des médias et des « idées reçues » — une sorte de vieille « mauvaise conscience », dans un Occident qui de la Terre sainte aux Balkans a la sensation que les anciennes frontières et les anciennes zones de friction sont redevenues les mêmes, il n'est ni anodin ni aisé de parler de la croisade comme d'un quelconque autre fait historique. Pourtant, même ce défi (caractérisé par le malentendu et le paradoxe, mais aussi avec sa valeur civique) est relevé de la part des chercheurs.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw