Couverture fascicule

Frede Jensen. — Syntaxe de l'ancien occitan. Tübingen, Niemeyer, 1994

[compte-rendu]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 285

Frede Jensen. — Syntaxe de l'ancien occitan. Tiibingen, Niemeyer, 1994, XII-404 pp. (Bei- hefte z. Zeitschr. f. roman. Philol., 257).

Ce livre est la version française et révisée de The Syntax of Médiéval Occitan, paru en 1986 chez le même éditeur. Frede Jensen n'y justifie plus en préface l'emploi du terme « occitan », indice qu'en dix ans la désignation s'est définitivement imposée aux médiévistes. Si F.J. n'évoque plus sa nostalgie du mot « provençal », sa fidélité à la tradition philologique ne se dément pas. Tobler et Gamilscheg (« insurpassable ») sont les modèles revendiqués (p. XII).

L'existence d'une syntaxe occitane dans l'ensemble roman et sa spécificité vis-à-vis de la syntaxe française sont affirmées d'emblée (p. XI), et cette dernière est notée de manière récurrente. Pour ne citer que quelques exemples : p. 26, rareté du pluriel distributif en A.Oc. vs sa régularité en A.Fr. ; p. 100, combinaisons pronominales accusatif-datif ; p. 193, usage du réfléchi de sens « passif », etc.

L'ouvrage suit le plan classique des parties du discours (Substantif, Adjectif, Pronom...). Organisée autour des catégories, la démarche se développe logiquement à partir de la morphologie. Les flexions nominales et pronominales sont données, la flexion verbale, plus volumineuse, ne l'est pas (on se souvient que l'on doit déjà à F.J. une description de la flexion nominale occitane : The Old Provençal Noun and Adjective Declension, Odense, 1976). Le seul constituant syntaxique qui fasse l'objet d'un chapitre est la proposition (ch. X, p. 335-355). Le groupe nominal en particulier n'est pas envisagé comme tel. Le chapitre final est le plus strictement syntaxique (ch. XI, L'ordre des mots, p. 357-369). Il

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw