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Robert Amiet. — Corpus hymnologicum Augustanum, Aoste, 1989 (" Monum. liturg. eccles. Augustanae ", 10)

[compte-rendu]

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, 755 pp., 12 h. -t. («Monum. liturg. eccles. Augustanae», 10).

Le Corpus hymnologicum Augustanum, que Robert Amiet a publié en 1989 dans les «Monu- menta liturgica ecclesiae Augustanae», est le recueil des hymnes et proses qui se sont chantées dans le diocèse d'Aoste du xiie s. jusqu'à la suppression du rite valdôtain en 1828. Il s'agit donc du trésor de chants liturgiques qui se répartit sur sept siècles d'histoire.

Les pièces publiées sont au nombre de quatre cent vingt. Elles supposent un dépouillement méthodique de cent trois livres liturgiques manuscrits et imprimés (cf. p. 738-748). Elles furent utilisées en cent douze circonstances différentes du cycle temporal ou sanctoral de l'année liturgique dans la ville et le diocèse d'Aoste. Dans le nombre figurent vingt-deux pièces inédites, indiquées p. 37-39 : trois anonymes du xvie s., deux d'Isaac Habert (t 1668), six de Jean Santeul (f 1698), six anonymes du xviie s. Ce simple détail donne à voir que le trésor hymnologique valdôtain s'est constamment accru au cours du temps.

Les textes se suivent dans l'ordre alphabétique de leur incipit et sont publiés in extenso. Chacun est suivi de sa définition, de l'indication du ou des documents dont il provient, des éditions antérieures qui en ont été faites, et, s'il y a lieu, des lieux où ils furent en usage même en dehors du Val d'Aoste.

Les tables (classement alphabétique des pièces, classement en fonction de leur usage liturgique, classement par témoins, index des noms de personnes et de lieux, p. 717-755) en font un livre d'utilisation commode. Une douzaine de planches photographiques reproduisent des échantillons des manuscrits notés les plus importants.

Le livre est un nouveau témoin du travail sérieux et utile auquel Robert Amiet nous a habitués. Qu'il en soit vivement remercié.

Victor Saxer.