NOTES BIBLIOGRAPHIQUES

Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques; Lille, Publications de l'Université de Lille III, 1978. 24 cm, 151 p. Il agit bien sur des deux élections générales de février et octobre 1974 qui ont provoqué le retour puis le maintien un gouvernement travailliste large ment au bénéfice du doute en effet le parti obtient respectivement que 373 et 393 des voix exprimées Pourquoi élections de crise abord parce que la cause immédiate de élection de février avait été affrontement entre le gouvernement et la fédération des mineurs propos de la politique des reve nus elle avait en outre été rendue plus dramatique par la question posée qui gouverne par le Premier ministre Heath au début de la campagne Mais sur tout ces élections étaient le reflet un problème apparemment plus profond ce on appelé la crise du bipartisme est-à-dire la méfiance simultanée de électorat pour les deux grands partis traditionnels méfiance accompagnée une poussée inhabituelle des tiers partis libéraux en Angleterre nationalistes en Ecosse et au Pays de Galles Dans un premier chapitre Monica Chariot fournit une analyse sociologique extrêmement fouillée de électorat parti par parti elle conclut que les résultats des tiers partis ne sont relativement bons que dans des groupes sociaux minoritaires et politiquement instables jeunes étudiants intellectuels non- conformistes mal logés etc. et que les deux grands partis demeurent soli dement retranchés dans leurs points appui habituels prêts la reconquête des électeurs perdus Reconnaissons que les élections du mai 1979 donnent dans une large mesure raison cette analyse Le chapitre II Fran oise Mopin et Mary Rosselin examine le renouvellement du personnel politique conservateur et travailliste depuis 1955 Ce qui frappe surtout est la diminu tion appréciable des travailleurs manuels au sein du groupe travailliste au pro fit des enseignants notons également une légère diminution du personnel conservateur venant des public schools et un meilleur niveau de formation générale dans les deux groupes Dans le chapitre III Marianne Szabo inté resse origine sociale des candidatures libérales venant horizons fort divers les candidats libéraux suggèrent image un parti relativement jeune de cols blancs moins antiféministe que ses rivaux et plus idéaliste Il le faut pour être candidat libéral Dans le chapitre IV consacré au cas nord- irlandais Paul Brennan retrace origine de la crise ouverte en 1969 décrit la modification du système des partis fin du monopole unioniste chez les protes tants et apparition du Social Democratic Labour Party chez les catholiques et tente une sociologie des candidats et des élus qui dépasse largement le cadre strict des élections de 1974 Enfin dans le chapitre Jean-Claude Sergeant analyse les éditoriaux de la presse nationale au lendemain des trois dernières élections et conclut que dans ensemble la presse britannique se place dans la ligne de la modération et de la conciliation Au total comme le montre Jean Chariot dans une préface qui est en fait une conclusion malgré les apparences est peut-être un peu forcer les

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