Couverture fascicule

Sarah Kay. — Subjectivity in Troubadour Poetry, 1990 (" Cambridge Stud. in French ")

[compte-rendu]

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, 267 pp. («Cambridge Stud. in French»).

Comme l'A. le souligne elle-même avec humour, le thème de son livre s'inscrit dans la continuité de la pensée critique actuelle tout en relevant une sorte de défi. Car le retour du sujet est annoncé à son de trompes dans tous les domaines depuis le début des années 80. Mais appliquer la notion de subjectivité à la littérature du moyen âge et singulièrement à la poésie lyrique a aujourd'hui encore quelque chose de provocant, comme le sait bien l'auteur de ce compte rendu. Aujourd'hui encore la critique formalisante des années 60 et 70 est parfois reçue comme la doxa. On croit se soumettre à l'autorité de P. Zumthor, mais en privilégiant la pensée qui était la sienne en 1972, quand il publiait l'Essai de poétique médiévale, au détriment de son évolution ultérieure.

En traitant de la subjectivité présente dans le «grand chant courtois», S. Kay s'attaque donc à une sorte de tabou, tout en prenant appui sur une pensée contemporaine dont elle maîtrise bien les divers aspects et sur une érudition solide. Elle apporte ainsi une contribution considérable à la compréhension de la poésie des troubadours,

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