Couverture fascicule

Die Schulen der Reformpădagogik heute. Handbuch reformpădagogischer Schulideen und Schulwirklichkeit, publ. sous la direction de Hermann Röhrs, Schwann, Düsseldorf

[compte-rendu]

Année 1987 81 pp. 119-121
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 119

Die Schulen der Reformpâdagogik heute. Handbuch reformpâdagogischer Schulideen und Schulwirklichkeit, publ. sous la direction de Hermann Rôhrs, Schwann, Dùssel- dorf, 1986, 421 p. — 24 cm.

La Reformpâdagogik est en Allemagne ce que l'Ecole Nouvelle est chez nous : à la fois un mouvement historique et un creuset d'idées qui ne cessent de travailler la pédagogie d'aujourd'hui. L'ouvrage dont Hermann Rôhrs, connu pour ses travaux sur la réforme du système éducatif dans sa dimension internationale, est le maître d'œuvre, se présente comme un « manuel des idées et des réalisations de la Reformpâdagogik en matière scolaire ».

Dans une longue introduction remarquablement documentée, Rôhrs nous retrace les grandes périodes du mouvement historique en tant que tel, depuis sa naissance dans l'Allemagne des années 1880, à travers les trois étapes correspondant à l'éclosion des idées nouvelles (1890-1918), à la consolidation des nouvelles institutions scolaires (1918-1925), puis à la théorisation critique des projets et des programmes (à partir de 1925). Est ensuite analysée l'attitude du mouvement pendant la période du national-socialisme : où il apparaît que certaines compromissions individuelles et l'analogie de certains slogans (« former l'homme total », « avec le savoir on corrompt la jeunesse ») ne doivent pas dissimuler les profondes divergences dans les pratiques et surtout dans les philosophies qui inspirent les deux « mouvements », ainsi que le nombre des pédagogues qui ont pris le chemin de l'exil. Après avoir évoqué la relation ambivalente qu'entretient la pédagogie en R.D.A. avec le mouvement Reformpâdagogik, Rôhrs s'interroge sur le devenir de ces écoles « historiques » et sur la transposition possible des idées qui les ont animées dans l'école d'aujourd'hui.

La première partie de l'ouvrage est constituée par une série de treize contributions où des spécialistes, praticiens ou théoriciens, présentent les écoles de la Reformpâdagogik aujourd'hui : le mouvement des foyers d'éducation à la campagne (Landerziehungsheime) issu de Lietz, et l'expérience originale de Spiekeroog ; l'Ecole Odenwald de Paul et Edith Geheeb et sa « filiale » suisse, l'Ecole d'Humanité de Goldern ; la « province pédagogique » de Salem, Winfried Bôhm nous donne ensuite un excellent article théorique sur la « philosophie Montessori et ce qu'elle révèle pour la pratique pédagogique », tandis que Gernot Scheid, enseignant à l'Ecole Montessori de Francfort s. M. présente les réalisations allemandes du mouvement. Suivent une remarquable présentation des Ecoles Rudolf Steiner et de leur projet de formation sur la base de l'anthroposophie, une étude intéressante sur l'impact de Freinet à l'intérieur du mouvement réformiste allemand et sur l'expansion de son propre mouvement outre-Rhin, un article sur le devenir des écoles issues du Plan d'Iéna de Peter Petersen...

Rôhrs insiste à juste titre, dans son introduction, sur le caractère international du mouvement : c'est chez Cecil Reddie à Abbotsholme que Lietz, Geheeb et Hahn vont

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw