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Ombres féminines dans l'histoire de Languedoc, aux Xe et XIe s.

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MELANGES

Ombres féminines dans l'Histoire de Languedoc, aux xe et xie s.

Résumé

Les Journées de Fanjeaux de l'an dernier ont été consacrées à la femme en Languedoc aux xme et xiv{" s. Là, historiens du droit, de l'art, de la spiritualité et historiens tout court ont pris le temps de scruter le vide étrange qui s'est fait autour d'elle dans les siècles passés, plus exactement les effets négatifs d'un statut qu'une société où les hommes dominaient lui avait imposé. Un tel constat va bien sûr à l'encontre de l'illusion qu'a créée autour de la femme la littérature courtoise du moyen âge classique, celle d'une femme associée à son époux dans les actes de la vie publique et privée, chef de maison et régente de ses biens, mais surtout être inaccessible que les soupirs de ses amants et les hommages de ses vassaux avaient transformée en souveraine.

Malgré la qualité des analyses qui ont démontré le caractère ambigu et finalement très trompeur du «fin'amor», le mirage persiste. Et comme un fait exprès, les sources documentaires des xe et xie s. relatives à des femmes méridionales pourraient, à première vue, l'entretenir. On les voit en effet recevoir des serments de fidélité pour les châteaux qu'elles possèdent, faire des testaments, fonder des monastères, affranchir des asservis... Toute la difficulté tient donc dans l'appréciation que l'on porte sur ces sources.

Deux remarques liminaires s'imposent à leur propos. 1. — Sur les quatre cents documents publiés par Y Histoire générale de Languedoc pour les xe et xie s. 1, seule une trentaine émane de femmes, soit un peu

1. Nos références renvoient à V Histoire générale de Languedoc de dom Drvic et dom Vaissete, éd. A. Molinier, Toulouse, 1872, t. V. L'apport des sources restées manuscrites ne modifierait pas la proportion que nous signalons, ni le fait que leurs témoignages ne concernent que l'aristocratie.

Je remercie les Cahiers de civilisation médiévale, et particulièrement Madame Elisabeth Carpentier, d'avoir bien voulu accueillir cette modeste contribution.

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