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II. - Information et documentation

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Année 1982 60 pp. 96-104
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II. - Information et documentation

1. Manifestations récentes

Identité et constitution des sciences de l'éducation [Journées d'Études de l'Association des Enseignants et Chercheurs en Sciences de l'Éducation (1), Sèvres, 29-30 janvier 1982].

Depuis leur création institutionnelle, en 1 967, les études en sciences de l'éducation n'ont guère pu toucher directement la pratique éducative française et ont été confinées dans des tâches de formation plus ou moins indirecte et de recherche plus ou moins souterraine. Le halo « de gauche » — ou de technocratisme — ressenti par certains, en contradiction avec les conditions de leur création (2), aidaient à marginaliser ces études jeunes qui, ailleurs, servaient directement au progrès de l'éducation (3). Ainsi, alors que la création des études en sciences de l'éducation correspondait au désir de mettre en place en France, sur le modèle des études scientifiques, de nouvelles formations en sciences humaines — la linguistique, la géographie humaine en étaient — de cycles d'études producteurs de recherches ayant montré leur utilité à l'étranger, leurs animateurs se sont trouvés confinés dans des tâches de compensation sauvage des manques du système éducatif (4).

Au cours de ces années la recherche en éducation a pourtant fonctionné, particulièrement animée par les départements de sciences de l'éducation ; par là même, la notion de sciences de l'éducation a pu, au travers des travaux qui se faisaient sous son sigle, se préciser.

Les travaux sur l'épistémologie des sciences de l'éducation sont rares (5). La dépendance des autres sciences humaines est encore forte, le souci de l'objet domine et, si les méthodes des disciplines nouvelles se précisent au fur et à mesure que les productions de recherches apparaissent, cela se fait sans qu'un discours général soit élaboré. Un grand travail de réflexion avait été pourtant engagé lors du Congrès international des sciences de l'éducation tenu à Paris en 1973 sur le thème « Des sciences fondamentales aux sciences de l'éducation »(6). Depuis, trop occupés à défendre leurs disciplines des décisions systématiquement hostiles d'un ministère énervé, les enseignants et chercheurs en sciences de l'éducation n'avaient pu se consacrer collectivement à une réflexion de ce type.

Il devenait pourtant urgent, afin d'étayer de nouvelles études, de nouvelles actions, de s'interroger, entre producteurs de sciences de l'éducation, sur l'identité de ces disciplines. La matière existait, soit réflexion sur ce qui basait nos travaux de recherche, soit proposition d'une interprétation déjà élaborée des sciences de l'éducation.

Appuyées par un document préliminaire reprenant des textes pour la plupart déjà publiés mais aidant à préciser la notion de sciences de l'éducation (7), les journées d'études sur l'identité et la constitution des sciences de l'éducation, organisées au Centre International d'Études Pédagogiques de Sèvres, ont été l'occasion de confronter les participants — 1 50 environ, pour la plupart enseignants et chercheurs en sciences de l'éducation — à une « exposition de positions » sur l'identité des sciences de l'éducation (8). Ces positions, dont certaines étaient là exprimées aussi nettement pour la première fois, allaient de la présentation des sciences de l'éducation comme une spécification de sciences initiales indépendantes (et les sciences humaines et sociales d'abord), à la mise en évidence des transformations induites dans une discipline initiale par son application à l'analyse de l'éducation, transformations qui entraînent une véritable mutation disciplinaire, à la présentation de disciplines des sciences de l'éducation construites sans référence univoque à des

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