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Couverture fascicule

Problèmes, procédures, programmes étudiés et réalisés par des enfants de CM2 utilisant un mini-ordinateur

[article]

Année 1981 56 pp. 18-26
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PROBLEMES, PROCEDURES,

PROGRAMMES ETUDIES

ET REALISES

PAR DES ENFANTS DE C.M.2

UTILISANT

UN MINI-ORDINATEUR

Introduction

II y a déjà presque une demi-douzaine d'années que le « système LOGO » est connu en France. Connu ne signifie pas ici qu'il jouit d'une popularité immense mais seulement qu'un nombre relativement élevé de personnes en ont eu soit une connaissance indirecte (par des articles ou des conférences), soit une approche directe (par contact avec un matériel LOGO). Souvent présenté par ses protagonistes eux-mêmes (chercheurs du MIT) comme une machine pédagogique généreuse et tutélaire propre à prendre en charge de façon active toutes les étapes d'un apprentissage, ii a souffert de cette atmosphère d'utopie et de convivialité qui n'ont servi, pendant longtemps, qu'à masquer et ses qualités et les problèmes que pose son emploi. Acquérir un matériel LOGO, pour un groupe français qui essaie de mettre en œuvre un travail d'analyse en profondeur des rapports entre des moyens informatiques et un projet d'enseignement, est une opération difficile et de longue haleine. Pendant longtemps, LOGO ne se situait pas dans le même cadre que les solutions retenues à plus ou moins grande échelle,

par diverses équipes. Pour certains, qui ont travaillé dans les I.R.E.M. ou à l'I.N.R.P., il fallait se satisfaire des matériels disponibles dans le commerce et proposés par des « grands » constructeurs. Qu'ils ne voient pas ici le moindre blâme, les moyens dont ils disposaient ne leur permettaient pas d'effectuer d'autres choix et ils ont su mener des travaux de qualité. Pour d'autres, il s'agissait de mettre en œuvre une problématique plus ambitieuse, où l'ordinateur servait d'outil pour aborder au lycée des problèmes plus complexes, donc plus passionnants que les problèmes classiques de l'enseignement, avec un matériel français, un langage français, bref une approche qui visait à doter des établissements de centres de calcul-enseignement fonctionnant comme un laboratoire supplémentaire. La connaissance fragmentaire qu'on pouvait avoir des options étrangères, en particulier américaines, n'avait qu'une influence minime sur les expériences en cours. Il est vrai que pour louer, gérer, et faire déboucher sur le plan industriel des projets aussi importants que LOGO (M.I.T.) ou Smalltalk (Société Rank Xérox) il faut des moyens considérables en personnel et en argent. Donc nous sommes loin du compte et certainement bien heureux de pouvoir glisser dans un établissement scolaire grâce à la bienveillance des autorités académiques compétentes un « système LOGO ». Tel qu'il est disponible, avec un service après-vente inexistant, on pourrait le voir comme une espèce de prototype prématurément vieilli, que les progrès actuels risquent de rendre obsolète à court terme. L'auteur de cet article, qui voue un intérêt têtu à l'étude et à la connaissance des mécanismes par lesquels agit l'enseignement, pense qu'il représente une chance certaine de mener des recherches précises et fécondes dans le champ de la création et de l'analyse des situations didactiques. C'est d'une expérience préliminaire, assez empirique, dont il sera rendu compte ici, en même temps que seront signalés, à leur place, les problèmes essentiels que posent cette approche.

I. — Le système logo et sa philosophie

Tel qu'il est présenté par ses auteurs, LOGO (et nous désignerons par la suite sous ce terme à la fois un ordinateur muni d'un périphérique graphique ou physique du genre « tortue » et le langage de programmation associé) est issu d'une problématique qui cherche à rapprocher dans un souci de fécondation mutuelle la psychologie génétique, les théories du «problem-solving », la cybernétique, la théorie de l'information, l'intelligence artificielle et... la technologie de la construction des ordinateurs, pour améliorer, changer en profondeur certaines parties de l'apprentissage des mathématiques,

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