Couverture fascicule

R. A. Donkin. — The Cistercians : Studies in the Geography of Medieval England and Wales, 1978

[compte-rendu]

Année 1980 23-92 pp. 379-382
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, 242 pp.

Cet ouvrage fait la synthèse des travaux qui concernent l'importance économique des Cisterciens dans l'histoire de l'Angleterre et du pays de Galles. Il comporte une série de vingt-cinq cartes qui sont, comme dit l'auteur, plutôt un état de nos connaissances que la réalité de l'époque. Elles montrent, à qui connaît suffisamment la géographie de l'Angleterre, la contribution des moines blancs à l'établissement du paysage rural et même urbain, elles présentent un élément essentiel de la géographie historique du pays depuis le xne jusqu'au xive s.

Les Cisterciens s'établirent en Grande-Bretagne en 1128. Avec eux apparut une économie basée sur la culture effectuée par les convers et par des salariés et, au début du moins, par les moines de chœur eux-mêmes. Les dons de terre, les achats permirent la constitution de domaines monastiques indépendants, non intégrés dans l'agriculture environnante. A la fin du xne s., l'Ordre est devenu riche et passe pour avare. Le second siècle de présence cistercienne (1230-1330) continue à élargir les domaines, mais des ressources nouvelles viennent de droits seigneuriaux. Les moines deviennent en partie des rentiers de la terre et sont mêlés étroitement au commerce de la laine.

Le premier chapitre (« The Plantation ») s'intéresse aux fondations de maisons cisterciennes à travers l'Europe, surtout celle du Nord, du Centre et de l'Est. L'essaimage a été fort important : un tiers des monastères ont créé des filiales. Ceux qui en ont implanté dans les Iles britanniques furent Cîteaux, Glairvaux et Morimond. Les maisons se sont établies sur les terres moins riches du nord et de l'ouest de l'Angleterre. Malgré les précautions prises pour le choix du site, on constate qu'au moins un tiers des installations primitives migrèrent. L'environnement joua : inclémence de l'air, importance de la pluie, faiblesse des récoltes dans les années humides. Par ailleurs un monastère qui s'agrandit peut avoir des besoins en eau plus grands qu'une petite fondation et, pour cela, doit se déplacer de quelques kilomètres. Un danger d'inondation non prévu peut aussi déclencher le départ.

Le deuxième chapitre (« Settlements and Estâtes ») est consacré à la colonisation des terres par les Cisterciens, généralement dans des zones dévastées par la guerre entre l'Angleterre et ses voisins. Il y eut des déplacements de population pour assurer aux moines la solitude requise par la règle : évictions

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