, 40, xxxi pp., couverture et planche coul., 224 pi.

La seule description de ce livre est révélatrice de la catégorie d'ouvrages dans laquelle il vient prendre place : une matière, particulièrement immense dans la circonstance, condensée en un petit nombre de pages ; une illustration relativement abondante et, disons-le, de bonne qualité. Il faut néanmoins insister sur cette disproportion d'autant plus flagrante que, malgré le titre général de la collection, la sculpture a bénéficié, aux côtés de l'architecture, d'une place appréciable, ce qui revient à dire qu'elle a empiété sur le programme annoncé. Une autre disproportion est constituée par la part accordée sous la rubrique « Europe » aux pays germaniques. Qu'on ne voie dans cette remarque aucun parti pris stupidement nationaliste. C'est la simple constatation d'un fait. J'en atténuerai immédiatement l'apparente rigueur en disant que l'idée de présenter un panorama de l'architecture romane en dehors d'un compartimentage national trop rigoureux est hautement louable. Elle contribue à mettre en lumière ce que, dans son