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Documents de droit public relatifs à la Russie médiévale, présentés par Marc Szeftel, (sous la direction initiale de [feu] Alexandre Eck)

[compte-rendu]

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On salue avec grand plaisir la publication de ce recueil de documents de la Russie médiévale. I,e savant Szeftel présente en plusieurs cas la première traduction commentée dans une langue occidentale. En s'appuyant sur le choix de feu Alexandre Eck, son professeur à l'Université libre de Bruxelles, Szeftel veut réaliser partiellement le dessein de celui-ci : rendre accessible aux savants de langue française la part la plus notable des documents les plus représentatifs. Il serait difficile de rejeter le choix de Szeftel : l'importance des documents est déjà signalée par le fait de leur inclusion dans des recueils tels que ceux de M. F. Vladimir- skij-Budanov (Chrestomatie d'histoire de droit russe, 3 vol., Iaroslav, 1873/76) et de A. A. Zimin (Mémoires de droit russe, I-II, Moscou, 1952/53) ; et ce sont, en effet, des documents de premier ordre : le plus ancien code russe (La Justice russe), dans ses rédactions brève et étendue, le code, plus commercial, de Pskov, des chartes de fondations ecclésiastiques des princes de Kiev, Novgorod et Smolensk. Ces actes nous donnent tous des renseignements précieux sur le droit russe des xie-xve siècles.

I,a méthode de l'éditeur, c'est d'abord d'établir le manuscrit le plus ancien et le plus exact ; il le fait rigoureusement dans la plupart des cas, grâce à une attention minutieuse aux évidences intérieures et aux preuves extérieures. D'après « l'augmentation des taux des pénalités conformément avec la dépréciation des unités monétaires » (p. 249), il peut déterminer avec soin l'ancienneté des lois. Il est cependant préférable de rejeter un seul des manuscrits qu'il a choisis : la copie de la version étendue du statut du prince Iaroslav Vladimirovitch, incorporée dans le Nomocanon de Solovki de 1493. Szeftel écrit : « Nous n'avons pas de données suffisantes pour décider si c'est la version brève ou bien la version étendue qui est la plus ancienne » (p. 249). Il aurait mieux fait sans doute de choisir un manuscrit de la version brève. Il faut avouer, ce qui semble justifier son choix, que les taux des pénalités sont augmentés en onze cas dans la rédaction brève (voir Zimin, t. I, § 1, 2, 10-13, 15, 17, 19-21 ; Szeftel, § 2, 3, 12-15, 18, 20, 23-25) si on les compare avec ceux de la rédaction longue. Cela peut donc signifier que la rédaction brève est moins ancienne que l'autre.

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