Couverture fascicule

Giorgio Costamagna. — Il notaio a Genova tra prestigio e potere

[compte-rendu]

Année 1972 15-60 pp. 317-318
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, éd. Consiglio Nazionale del Notariato, xvn-315 pp., 17 pi.

Tout historien des villes italiennes sait l'intérêt des Archives notariales; celles de Gênes furent la source fondamentale de tous les travaux sur l'économie, la société et même la vie politique de la cité à partir du xne s. La masse des documents est énorme; elle couvre des domaines très variés ; surtout, ces actes notariés prennent une importance considérable du fait de l'absence presque totale d'archives privées, lettres marchandes ou livres de comptes par exemple, qui, pour d'autres villes, constituent souvent l'essentiel de la documentation.

Giorgio Costamagna, longtemps directeur de l'Archivio di Stato à Gênes, paléographe distingué et excellent connaisseur de tous les fonds d'archives de la cité ligure, consacre aux notaires génois une étude très circonstanciée, riche d'enseignements de toutes sortes. Cet ouvrage apporte une contribution décisive non seulement à notre connaissance diplomatique d'une série de toute première importance, mais aussi à celle d'un métier insigne, de tout un milieu social. Les notes techniques appuient heureusement les analyses proprement historiques, sur la vie politique, sur les genres de vie et les relations sociales.

Cet important travail s'ouvre par une définition de la fonction même du notaire et par l'étude attentive des nominations; le notaire doit inspirer confiance et l'État apporte ici sa garantie; d'où, après la chute du privilège impérial en ce domaine, les concessions accordées par les empereurs qui confient aux magistrats de la Commune, aux Consuls et aux Podestats d'abord, puis aux Capitaines du Peuple et aux Doges, le droit de nommer les notaires et de les installer; au xvie s., après la Réforme aristocratique mise sur pied par Andréa Doria, le Sénat de Gênes revendique ce droit.

L'étude diplomatique proprement dite précise d'une façon parfaitement claire les diverses phases de la rédaction des actes : les premières notes très rapides qui forment la notula, puis Yimbreviatura et enfin Y instrumentant. Les documents conservés sont d'abord, pour une première période, des cartulaires ou registres des imbreviature ; puis ces mêmes actes furent transcrits sur des feuilles séparées de format très allongé, réunies en filze. Ces filze, pour le dernier siècle du moyen âge et pour toute la période moderne, tapissent

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