, 237 pp. (« Romanica helvetica », 83).

Le sous-titre de cet ouvrage en précise, en la limitant, la portée : Antike und Christentum in okzitanischen und altjranzôsischen Vergleichen aus der unbelebten Natur. Il s'agit là en effet d'un commentaire, très large du reste, du Repertorium der Gleichnisse und bildhajten Vergleiche der okzitanischen und der franzôsischen Versliteratur des Mittelalters, t. I (69 pp. 40), paru chez Francke la même année 1972. Le Repertorium constitue une contribution à ce que l'on pourrait nommer une métaphorique comparée, dont il fournit, dans un secteur limité mais sous la forme en principe exhaustive d'un dictionnaire, la base informative. Les articles en donnent, sous un lemme qui est le terme de la comparaison, diverses références et exemples. Le regroupement des lemmes y est opéré selon le Begriffssystem de Hallig von Wartburg, ce qui est une commodité, sinon une garantie scientifique. Le matériel rassemblé embrasse tous les genres versifiés en français et en occitan jusque vers 1300 (les cahiers ultérieurs descendront jusqu'au

XVe S.).

Les Studien utilisent un système de renvois au Repertorium, de sorte que l'unité des deux livres est matériellement assurée. Trois parties s'y distinguent : les bases théoriques médiévales (sources rhétoriques, artes divers); — la théorie comme telle; — enfin, la pratique des poètes. Cette dernière partie apporte de nombreux compléments au Repertorium. Les deux premières sont destinées à éclairer les présupposés d'une théorie générale de la comparaison, dans l'ordre de l'histoire culturelle : au croisement de la rhétorique de tradition antique, de la grammaire et de la poétique (spécialement dans la doctrine des figures) ,