, 40, 166 pp.
Une étude concernant les mélodies des chansons de trouveurs et leurs relations avec les poèmes représente une entreprise difficile et délicate : on ne saurait qu'admirer Hendrik Van der Werf d'avoir mené à bien une telle tâche avec un regard neuf, sans crainte de bouleverser sans scrupules des idées établies, ce qui peut parfois n'être pas mauvais. L'auteur a le mérite de ne pas spéculer a priori sur ce qui semblait acquis. Il opère un véritable retour aux sources : « II faudra toujours revenir à l'œuvre pour comprendre le poète ». On ne saurait trouver meilleure application du mot de Gaston Bachelard.
Ceci posé, on pourra trouver que le livre de Hendrik Van der Werf ressemble à ces plantes qu'on cultive en plein désert d'Arabie avec toutes les ressources de la technique moderne, arrosées avec de l'eau de mer