Couverture fascicule

Theobaldi — Physiologus, éd. avec introduction, traduction et commentaire par P. T. Eden

[compte-rendu]

Année 1974 17-66 pp. 166-168
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Theobaudi Physiologus, éd. avec introduction, traduction et commentaire par P. T. Eden. Ley de/Cologne, Brill, 1972.

Cette édition du Physiologus de Theobaldus présente un intérêt très varié. D'un côté nous avons la publication d'un bestiaire, genre littéraire d'une importance considérable dans la pensée du moyen âge et de l'autre une édition critique excellente et minutieuse.

L'éditeur, P.T. Eden, fait remarquer que son objectif en préparant cette édition, était spécialement le groupement et la confrontation des manuscrits. Il en a comparé plus de quarante, faisant preuve d'une critique très exigeante et très complète.

Nous devons souligner l'importance de ce bestiaire. Il fut écrit au IIe s., à Alexandrie ou ailleurs, mais toujours sous l'influence de cette culture. C'est une compilation de récits sur la nature et sur les bêtes. L'objectif de l'auteur de ce recueil se trouve exprimé dans la phrase de Job (XII, 7-9) : « Interroge pourtant le bétail pour t'instruire, les oiseaux du ciel pour t'informer... »

Le Physiologus envisage l'étude des animaux réels et imaginaires et, après avoir mentionné des caractéristiques naturelles, il ajoute des interprétations allégoriques, comme par exemple, celle du lion : le bestiaire indique trois traits naturels et trois traits figurés qui l'approchent du Christ. Le lion devient ainsi une figure chrétienne et positive. Les animaux dont on parle dans le bestiaire peuvent être classés en représentants du Christ, représentants du démon et symboles des vices et des vertus.

Il y a quelques bêtes d'une symbologie multiple, par exemple, le serpent. Il peut représenter à la fois la sagesse ou l'astuce satanique. Pour le Physiologus le changement de peau de l'animal représente le repentir du chrétien. Le vieux pécheur se dépouille de sa peau. Cette attitude est d'une signification profonde.

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