Couverture fascicule

Erich Trapp. — Digenes Akrites, Synoptische Ausgabe der ältesten Versionen.

[compte-rendu]

Année 1973 16-64 pp. 348-350
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 348

Vienne, 1971, 24 x 24 cm, 393 PP- (Wiener Byzantinistische Studien, 8).

Voici donc une nouvelle production de l'École de philologie byzantine qu'anime, à Vienne, le professeur Herbert Hunger. Ceci déjà attire l'attention sur l'ouvrage, d'autant plus qu'il s'agit cette fois d'un des grands textes de la littérature byzantine, le seul auquel on puisse donner le nom d'épopée, et qui depuis un siècle a fait l'objet d'études innombrables et provoqué de retentissantes discussions. Pour affronter pareille tâche, il fallait autant de courage que de science : M. E. Trapp ne manque ni de l'un, ni de l'autre, et il a su en outre prendre son temps, puisque c'est dès 1964 qu'il publiait son Spécimen eines Lexikons zum Akritasepos (« Jahrb. Oesterr. Byzant. Gesellschaft », XIII, p. 13-27). Il semble d'ailleurs avoir maintenant abandonné cette entreprise lexicologique, qui fut sans doute à l'origine de ses recherches akritiques, et il a eu raison, puisqu'elle doit désormais se fondre dans le grand « Lexique de la langue grecque vulgaire médiévale, 1 100-1669 » du professeur Emmanuel Kriaras. Mais E. Trapp connaît apparemment fort bien la vaste « littérature » de son sujet, et c'est pourquoi on regrette qu'il n'ait pas cru devoir donner, je ne dis pas une liste exhaustive, alphabétique et non critique, de tous les ouvrages ou articles qui en traitent — cela est plus décourageant qu'utile, — mais une brève histoire de la recherche sur Digénis, énumérant dans l'ordre de la parution les principales éditions et les principaux travaux, avec une caractérisation concise. Ainsi est mis en valeur le dynanisme, le progrès, parfois aussi l'égarement, d'une recherche séculaire et toujours en train de se faire. Et en affectant d'un numéro chacun des titres retenus, on peut ensuite le citer sous une forme à la fois commode et abrégée, c'est-à-dire économique. J'ai eu récemment, à propos d'une étude plus modeste que celle de E. Trapp, portant sur les sources grecques du paulicianisme (Travaux et Mémoires, 5, 1973), l'occasion de donner un exemple de ce procédé.

Puisque E. Trapp ne l'a pas fait, il est bon peut-être de rappeler que les diverses versions de la Digénide ont été découvertes et publiées dans l'ordre suivant :

T = ms. de Trébizonde (fin xvie ou début XVIIe s.), aujourd'hui perdu, éd. par Sathas-Iyegrand, 1875.

0 = ms. d'Oxford (version rimée, datée de 1670), éd. par Iyampros, 1880.

A = ms. d'Andros, aujourd'hui à Athènes (vers le milieu du XVIIe s.), éd. par Miliarakis, 1881.

G = ms. de Grottaferrata (seconde moitié du xme ou début du xive s.), éd. par L,egrand, 1891.

E = ms. de l'Escurial (seconde moitié du xve s.), éd. par Hesseling, 1912.

P — ms. d'Andros, aujourd'hui à Thessalonique (version en prose, datée de 1632), éd. par Paschalis, 1928.

Ces mss., ainsi mis au jour en l'espace d'un demi-siècle, représentent presque autant de versions différentes, entre lesquelles un classement est d'autant plus difficile que les témoins, chose remarquable, sont pratique-

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw